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Rotary Club
Genève Lac

Rotary-Club Genève-Lac Nº 210 - septembre 2007

24 septembre 2007

EDITORIAL PAR PETER SUTER, PRÉSIDENT 2007-2008

Pour la nouvelle année d’activité, chaque président se doit d’arriver avec un programme intéressant, ambitieux, mais aussi présentant un attrait certain et une pointe d’originalité pouvant changer un petit quelque chose dans ce monde imparfait … mais estce
vraiment possible ?
D’emblée vous pourriez me dire mais non, cher président, vous savez bien que le cadre des activités de notre club doit scrupuleusement suivre la charte, le règlement, se fondre dans les actions traditionnelles et les idées du gouverneur voire même du président
international.
Et d’autres voies vont s’élever et dire mais oui président, nos attentes ne sont pas forcément toujours conformes aux voies classiques et aux actions routinières.
Alors évidemment je me dis, allons-y et lançonsnous quelques défis. Concrètement donc les actions et thèmes de notre Club pour cette année se regroupent autour de quelques axes forts, qui ressortent de la compilation des questionnaires de l’été.
Dans les grandes lignes, deux domaines ont remporté le plus d’intérêt, soit :
- « Le climat, l’environnement, l’énergie
– quel rôle peut jouer le Rotary
dans ces enjeux ? »
- « Les sciences qui façonneront notre
futur. »
Sur cette base, le programme des prochains
mois du Club comprend :
- une visite du CERN et son nouvel
accélérateur de particules qui nous
a orienté sur l’origine de notre univers
(19 septembre)
- des conférences sur les causes et les
conséquences des changements climatiques
actuels
- une action originale à effet durable
d’un médecin rotarien genevois
dans un hôpital en Mongolie
- des sorties sportive et culturelles
- un voyage culturel en Avril.
Le rotarien – un facteur de changement pour le climat
En Europe, scientifiques et politiciens sont enfin sur la même longueur d’ondes) : le réchauffement climatique est incontestable et les activités humaines clairement impliquées dans ce processus.
Les dégâts en relation et leur « réparation »
coûteront des milliers de milliards d’euros sur les prochaines décennies.
Mais alors, nous rotariens, comment pourrions-nous initier de vrais changements?
Bien sûr, en premier lieu nous pourrions donner des conseils aux autres, aux politiciens pour mieux faire leur job, cette fois-ci au bénéfice de la société, aux scientifiques censés trouver des méthodes propres pour la résolution des problèmes, mais encore aux ONG engagées dans l’élimination des inégalités sur la planète. En deuxième lieu, nous pourrions commencer par nousmêmes, parmi nous-mêmes, et forger des convictions sûres et communes dans nos rangs, puis les transmettre largement, comme une contagion saine porteuse de pouvoirs de guérison.
Ma conviction est claire, le Rotary a des responsabilités importantes, mais encore des possibilités peu exploitées pour sensibiliser les décideurs de notre époque dans tous les domaines impliqués de près ou de loin. Le nombre de rotariens et leur influence dans les pays hautement développés et industrialisés sont importants. Mais c’est aussi dans ces contrées que la consommation en énergie fossile est la plus élevée, donc c’est aussi ici que les efforts pour une réduction de cette utilisation doivent être réalisés en tout premier lieu. Avec d’ici quelques temps nous l’espérons, des conséquences importantes sur une diminution de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique, et forcément sur une durabilité des ressources naturelles à notre disposition.
A mon avis, nous avons matière à réflexion sans oublier l’urgence pour agir notre belle planète bleue s’essouffle !
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